La transformation numérique ou digitale est une composante de ce que certains nomment la 4ème Révolution industrielle :
La seconde révolution industrielle a exploité l’énergie électrique pour créer la production de masse.
C’est à l’électronique et aux technologies de l’information que nous devons la troisième révolution industrielle qui a automatisé la production.
La quatrième révolution industrielle est la « révolution » numérique. Elle se caractérise par une mise en réseau planétaire des individus au travers de nouvelles formes de communication.
On parle plus particulièrement de « transformation » numérique industrielle dans le cas d’une refonte des systèmes d’information des entreprises qui évoluent vers une dynamique collaborative intense, d’innovation participative et ouverte (management des idées), d’entreprise apprenante et d’intelligence collective.
Cette transformation n’est plus un choix pour les entreprises souhaitant rester attractives et compétitives. Notre rôle est de doter les entreprises de tous les outils leur permettant d’œuvre à cette transformation.
Pour rester compétitives, les entreprises doivent produire plus, sur mesure et sans erreur. Pour rester attractives, la chasse aux tâches répétitives et sans valeurs ajoutées est devenue nécessaire dans une société de l’immédiat et pour des générations en quête de sens.
La transformation numérique des entreprises intervient dans l’ensemble de ses process : relation client, conception, rapport au travail des employés, supply chain etc…
D’un point de vue très pragmatique, notre vision de la transformation numérique se décline en 4 axes principaux :
La sécurisation des données de l’entreprise
La diminution des taches à non-valeur ajoutée
L’accessibilité augmentée aux datas clef permettant de piloter l’activité de l’entreprise
La diminution des erreurs tout au long de la chaîne
Un projet de transformation numérique, pour une entreprise, peut être comparé à un projet architectural : il est au service de l’entreprise et de ses activités. Tout comme pour un bâtiment industriel, il est nécessaire que l’architecte (ou intégrateur industriel) comprenne le métier et les enjeux de son client, mais aussi que l’entreprise engage un groupe projet capable de comprendre les contraintes informatiques architecturales afin de trouver le meilleur compromis possible.
Ce groupe projet devra être représentatif des activités de l’entreprise touchées par la transformation (en fonction du périmètre qui a été défini).
Les membres de ce groupe projet :
• Participeront à l’élaboration de la maquette numérique
• Seront acteurs des choix opérationnels
• Mais aussi les ambassadeurs et maîtres d’ouvrage du projet une fois les travaux lancés (=phase de déploiement)
De prendre le temps pour :
Expliciter ce qu’ils attendent réellement de cette transformation (i.e : être capable de hiérarchiser ces attentes).
Comprendre l’architecture globale préconisée par l’intégrateur sans vouloir aller dans les moindres détails puisque ceux-ci changeront inexorablement au cours du projet.
Constituer une équipe projet autonome et agile.
Parfois passer par une phase de « P.O.C » : elle permettra, sans perturber la production, de tester les flux de données et les exports entre les différents logiciels de l’entreprise tout en permettant à l’ensemble de l’équipe projet de monter en compétence. Il s’agit d’une phase indispensable de préparation des équipes lorsque le projet impacte plus d’une vingtaine de collaborateurs.